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Description
Si nous ne changeons rien, nous aurons vidé les océans de tous leurs poissons avant le milieu du siècle. 80 % des stocks sont actuellement en limite d'exploitation, en cours d'effondrement ou déjà disparus.
Quels mécanismes ont conduit à cette situation ? Pourquoi les États ne jouent-ils pas un rôle de régulateurs ? En quoi les subventions publiques encouragent-elles le pillage des ressources ? Pourquoi les fameux quotas sont-ils inefficaces ? Pourquoi l'aquaculture, loin d'être la panacée, constitue-t-elle une impasse ravageuse pour l'environnement ?
Cet ouvrage brosse un panorama mondial de la surpêche ; il avance aussi des solutions pour sauver la ressource autant que l'emploi, notamment par l'inscription de l'activité dans des schémas de développement locaux et non plus dans des logiques industrielles.
Pour un tiers de l'humanité, la mer constitue l'unique source de protéines animales. C'est donc bien d'un enjeu de survie qu'il s'agit.
La presse en parle
Plus un poisson d'ici 30 ans ?
L'auteur, Stéphan Beaucher, fait partie de ces personnages que l'on écoute spontanément, car il révèle des réalités fortes, à la fois mal connues et fondamentales.
Mangerons-nous encore longtemps du poisson (Interview de Stéphan Beaucher)
Quel regard portez-vous sur la politique de la pêche d'aujourd'hui ?
Le constat est accablant. Comme aucune politique de pêche n'a donné de résultats encourageants, c'est l'abandon total. En France, le secteur de la pêche représente 1,1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, c'est le chiffre d'affaires de la tomate. Mais le secteur reçoit 875 millions d'euros de subventions.
Lire l'article... (mai 2011)
Chronique
Le monde de la pêche doit admettre une fois pour toutes que l'heure n'est plus à la toute-puissance des comportements individuels, que l'omerta qui règne sur le milieu ne bénéficie qu'aux fraudeurs et qu'elle condamne à terme l'ensemble de la filière. L'heure n'est plus à la gouvernance molle. Il y a un prix à payer pour sauver les stocks actuellement en limite d'exploitation.
Nous vidons les océans. La surpêche est un fléau - comme l'agriculture intensive l'est pour l'appauvrissement et la désertification des sols - qui provoque l'effondrement des ressources halieutiques (...)
Lire l'article... (Juin 2011)
Nous ne produisons plus que 15 % des poissons que nous consommons
Le couperet tombera cette année le 13 juin. Lundi, donc, la France arrivera à court de poissons pêchés par ses bateaux dans les eaux européennes et commencera à consommer du poisson venu des côtes africaine, du Pacifique, ou simplement importé de Chine ou de Norvège. (...)
Par Eliane Patriarca
Nous avons pilonné tous nos stocks de poisson, interview de Stéphan Beaucher
Terra eco : Le Fish dependence day, qu'est-ce que c'est exactement ?
Stéphan Beaucher : Le Fish dependence day (FFD) est une représentation virtuelle de
l'autosuffisance en produits de la mer d'un état sur une année, c'est-à-dire de sa capacité à
nourrir sa population avec ses propres ressources.
(juin 2011)
France 5, émission C à dire
Stéphan Beaucher l'invité de l'émission du 15 juin 2012.
L’ouvrage se veut pédagogique, avec une introduction au B.A.BA de l’écosystème océanique et du marché de la pêche. (Septembre 2011)
Ce livre très documenté et exhaustif se veut à la fois un état des lieux des politiques de pêche et un cri d'alarme face à la menace de désertification des océans. (...) Cet ouvrage fait bien le tour de la question, données précises à l'appui, et décrit tant les fausses que les bonnes solutions. Par GG
Priez pour nous pauvres pêcheurs : le poisson sans poison
Contrairement à ce qu'on lisait dans Astérix, il n'est pas toujours frais mon poisson... et il est aussi souvent riche en toxiques. Trouver du bon poisson, est-ce la mer à boire ?
Stéphan Beaucher est l'invité de Guillaume Erner dans l'émission "Service Public".
Au lieu de définir, année après année, des quotas de pêche à court terme, la PCP prévoit que les Etats s’engagent sur des quotas révisés tous les 5 ans. Le Parlement européen soutient avec enthousiasme cette nouvelle approche, dont les ministres de la pêche ne veulent pas entendre parler. (...) « Le problème, c’est celui de la transition : entre la surcapitalisation du secteur aujourd’hui et l’application du RMD demain, il en restera sur le carreau », prédit l’auteur de « Plus un poisson d’ici 30 ans? ».
Marine Jobert