- Date de parution : 02/05/2013
- Collection : Essais
- Thèmes : Économie, Essais traduits, Transition, avec L'Institut Veblen
- Genre : Essai
- Nombre de pages : 232
- ISBN : 978-2-36383-085-2
Vivement 2050 !
Programme pour une économie soutenable et désirable
- Auteurs : Gar Alperovitz, Herman E. Daly, Joshua Farley, Carol Franco, Tim Jackson, Ida Kubiszewski, Juliet Schor, Peter Victor
- Sous la direction de : Robert Costanza
- Traduction : Valérie Denot
Description
En coédition avec l'Institut Veblen.
Les principes qui fondent l’économie mondiale doivent changer, et vite ! Nos modes de vie s’accompagnent de prélèvements qui détruisent les ressources limitées de la planète et menacent les bases mêmes de la vie. Pire, la poursuite de la croissance a cessé d’améliorer le bien-être dans les pays riches tandis que pauvreté et sous-alimentation perdurent au Sud.
La bonne nouvelle est qu’il serait possible de satisfaire les besoins de tous, de concilier le nécessaire et le souhaitable, et de vivre mieux dans une économie rendue enfin durable.
Sous la houlette d’une équipe rassemblée par Robert Costanza (Crawford School of Public Policy, Australian National University), ce livre brosse un panorama des solutions à mettre en oeuvre : prendre en compte les limites écologiques (émissions de déchets, exploitation des ressources), abandonner l’objectif de croissance du PIB au profit de l’amélioration du bien-être humain, rediriger nos techniques de production vers des solutions durables, renforcer le capital humain et social (réduction du temps de travail, lutte contre les inégalités), réaliser des réformes financières et fiscales écologiques.
De quoi aller vers plus de bien-être, de prospérité et de démocratie dans le respect de la biosphère. Cela ne se fera pas en un jour. D’où la nécessité d’engager rapidement les mutations nécessaires. Vivement 2050 !
La presse en parle
Robert Costanza: « Préférer le mieux au plus »
L’Américain Robert Costanza, ponte de « l’économie écologique », a rassemblé les travaux d’une équipe d’universitaires pour remettre aux Nations unies un « Programme pour une économie soutenable et désirable »[...]
L'économie écologique déploie ses propositions
L'économiste de l'environnement Robert Costanza propose une réorientation de l'économie sur de nouvelles valeurs : intégration aux limites de la nature, prise en compte du pic des ressources, mise en avant du bien-être plutôt que de la croissance.
Un programme pour la fin d'un monde
Le « durable » possède sa chaire universitaire. Aujourd’hui, il trouve son manifeste.
Une économie soutenable doit être désirable
Entretien avec Robert Costanza, Carol Franco et Ida Kubiszewski
Le bien-être de tous est le but premier que doit viser une économie soutenable. Elle doit donner envie. C'est une condition clé du changement [...]
Le plaidoyer de l'économiste Robert Costanza pour une économie durable
Robert Costanza explique pourquoi il est urgent de changer et pourquoi c'est possible.
Robert Costanza est une des grandes voix de l’économie « durable ». Ce professeur à l’Australian National University (Crawford School of Public Policy) milite depuis des années pour un autre modèle, prenant en compte le bien-être et les limites physiques de la planète. Il a patronné une équipe de huit chercheurs qui ont travaillé sur un « programme pour une économie soutenable et désirable ». Leur manifeste (1) est publié aujourd’hui en français. (...) Rencontre avec un homme optimiste, malgré tout.
Pourquoi écrire un tel livre maintenant ?
Nous sommes à un tournant. L’homme est devenu une force géologique capable d’agir sur l’environnement à l’échelle de la planète. Mais les modèles économiques actuels n’en tiennent pas compte. Ils présupposent que nous vivons dans un monde virtuel, où la consommation matérielle et la croissance pourront toujours continuer. Or, nous savons que c’est une impasse. Nous poursuivons une croissance « non économique », pour employer le terme de l’économiste Herman Daly.
Pierre-Henri Thomas
L'écologie au banc d'essai
Cet ouvrage est la première édition en français d'un rapport remis aux Nations unies. Il est cosigné par une brochette d'économistes, dont Tim Jacskon - l'auteur de Prospérité sans croissance -, sous la houlette de Robert Costanza, spécialiste américain de l'économie écologique. La remise en cause de la croissance illimitée comme nécessité impérative est, de fait, le point de départ de cette étude très fouillée. La croissance de la consommation matérielle, rappelle les auteurs, n'étant tout simplement pas soutenable eu égard aux limites planétaires. Ni même désirable au-delà d'un certain point, car elle génère plus de mal que de bien dans le monde "plein" qui est le nôtre.
En réponse, les auteurs développent une panoplie d'alternatives concrètes pour sortir de l'impasse. Qu'il s'agisse de la stabilisation de la poussée démographique, du partage équitable des ressources naturelles, des revenus et du travail, de la mise en place d'une démocratie forte. Ou de l'investissement dans les biens communs du capital naturel et du capital social. Mais aussi de la réforme du système financier, de la fiscalité et de la création d'indicateur du progrès. (...) Ces propositions, outre qu'elles font système pour donner un tour concret à la transition écologique, sont présentées par le menu, graphiques à l'appui. Et passées à la moulinette de leur faisabilité économique. Le genre de contribution qui donne un sérieux crédit à l'objection de croissance. Non pas fantasme utopique. Mais préalable à la construction d'un monde meilleur.
Jean-Claude Noyé
Vivement 2050 !
Delphine Batho devrait prendre ce livre à la plage. Pour sa promesse de fiscalité écologique en 2014, la ministre y trouvera quelques idées (taxe sur la pub, mise aux enchères de quotas pour les déchets…), avancées par de grands économistes de l’environnement (Robert Costanza, Tim Jackson, Herman Daly) [...]
Plaidoyer pour une économie au service de l'écologie et du bien-être humain
C'est un excellent résumé de ce qui se fait de mieux dans le domaine de l'écologie économique, "une discipline indisciplinée" de l'économie, terriblement excitante et trop peu connue.
Ce livre est en fait la traduction d'un rapport que l'ONU a commandé aux plus grand(e)s spécialistes de la question. Mais rassurez-vous rien d'ennuyeux. [...] Entre rêve et propositions très concrètes, ce livre est destiné à être pillé pour concocter un programme électoral original et audacieux. A bon entendeur...
Vivement 2050 ! Programme pour une économie soutenable et désirable
Non l'écologie politique et économique n'est pas triste, il faut seulement changer de lunettes. Ce livre est une vraie bibliothèque, il offre une bonne synthèse des travaux en cours, rapports et essais (dont il fournit d'ailleurs une abondante et utile bibliographie) sur le nouveau monde globalisé du XXIe siècle et l'économie écologique qui pourrait être mise en œuvre dans le contexte émergent. [...] Tout cela mérite le détour même si n'êtes pas un lecteur écologistes forcené. [...]
Ce livre au contenu complexe devrait se trouver sur la table de chevets de tous les politiques qui nous gouvernent. Il leur donnerait les moyens de penser la nécessaire transition écologique.
L'économie écologique envisage l'avenir avec enthousiasme
Les milliers de représentants que compte la société internationale pour l'économie écologique s'emploient, partout dans le monde, à reconnecter l'économie à l'humain et à l'écologie. Vivement 2050! synthétise et cristallise ce qu'il se fait de mieux, de plus abouti, de plus avancé dans ce champ régénérateur de la pensée contemporaine.
Vivement 2050 ! Programme pour une économie soutenable et désirable
Un livre foisonnant,[...], mais abordable et captivant, plein d’un optimisme pragmatique. Certes, le chemin est long et difficile, mais nous avons déjà toutes les cartes en main pour la construire, cette étonnante société de 2050, qui permettrait la satisfaction des besoins de tous.
L'économie soutenable n'est pas un long fleuve tranquille
Ce livre regorge de remarques de bon sens tant dans la critique qu'il fait du produit intérieur brut (PIB) pour évaluer la richesse des sociétés que sur la nécessité d'exploiter les « ressources finies aussi efficacement que possible pour générer un bien-être humain soutenable».
Gérard Le Puill